Projet d’Energie entre le Maroc et le Royaume-Uni

À l’heure où la transition énergétique est une priorité mondiale, le développement de câbles sous-marins pour transporter de l’énergie décarbonée est une des solutions pour répondre à la croissance de la demande, réduire notre empreinte carbone et atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris de 2015.

Xlinks a lancé son premier projet en 2019, le projet d’Energie entre le Maroc et le Royaume-Uni (PEMR) pour créer les conditions d’un approvisionnement constant et abordable en énergie renouvelable. Le PEMR permettrait au Royaume-Uni de respecter ses engagements de décarbonation pour 2035.

Une fois opérationnel, le projet produirait jusqu’à 11,5 gigawatts (GW) d’électricité zéro carbone à partir du soleil et du vent, avec un stockage sur batterie. Le PEMR fournirait 3,6 GW d’électricité abordable et fiable pendant plus de 19 heures par jour, via un câble sous-marin à courant continu haute tension (CCHT) de 4 000 km, ensouillé dans les fonds marins.

Le PEMR couvrirait 8 % des besoins en électricité du Royaume-Uni, soit l’équivalent de 7 millions de foyers au début des années 2030.

Le tracé du câble longerait les côtes du Maroc, du Portugal, de l’Espagne et de la France avant d’être directement connecté au réseau national britannique. Sans atterrage, le PEMR traverserait les eaux territoriales françaises et la zone économique exclusive (ZEE) sur une longueur totale d’environ 787 km.

La construction globale commencerait en 2027, la préparation du tracé en 2028 et l’installation des câbles en France commencerait en 2029.

Par où passeront les câbles sous-marins ?

Le tracé en France est indiqué par la ligne rouge continue représentée sur l’image ci-dessus. La majorité de la route des câbles dans les eaux françaises se trouverait dans la ZEE et 155 km du tracé dans les eaux territoriales au large des côtes de la Nouvelle-Aquitaine. Les câbles seraient au plus proche de la côte française près de Capbreton (à 8 km au large). La profondeur moyenne de l’eau le long du tracé du câble en France serait d’environ 130 m avec une profondeur minimale d’environ 50 m.

Les câbles sous-marins ont un diamètre de 177,5 mm. Ils seraient posés par paire (bipôle) sur la majorité du tracé et ensouillés sur la totalité du linéaire, jusqu’à 1,5 m de profondeur dans les fonds marins meubles. L’installation nécessite de réaliser une tranchée étroite (<1 m de large) pour le dépôt du câble, ensuite refermée par l’outil d’ensouillage.

Quels sont les avantages pour la France ?

Nous sommes convaincus que le projet peut avoir d’importants avantages environnementaux et économiques pour la France. La France vise l’objectif zéro émission nette de carbone en 2050. Le PEMR pourrait contribuer indirectement à cet objectif en soutenant le projet d’alimentation par le Royaume-Uni d’énergie renouvelable à la France via l’interconnexion électrique existante et future entre les deux pays. Ce projet pourrait contribuer à une réduction de 0,8 % des émissions annuelles de dioxyde de carbone en France.

La modélisation réalisée par l’AFRY* suggère que le projet entraînerait, au cours de sa première année d’exploitation, une réduction de 5,9 % des prix de gros de l’électricité en France. Le bénéfice total du projet pour les consommateurs français entre le début des années 2030 et 2055 est estimé à environ 11,7 milliards d’euros. Nous pensons que l’industrie maritime française bénéficierait de la phase de construction. Les ports français seraient utilisés par les navires d’installation et de maintenance. Des appels d’offre en cours sur les principaux contrats de construction permettraient d’associer au projet des entreprises françaises.

*recherches AFRY

Que s’est-il passé jusqu’à présent en France et que se passera-t-il ensuite ?

En décembre 2024, une étude pour un tracé potentiel du câble à été réalisée à l’aide d’instruments géophysiques, géotechniques et environnementaux. Les informations de cette étude sont actuellement en cours d’analyse afin d’affiner les caractéristiques techniques d’installation du câble et seront utiles pour l’évaluation de l’impact sur l’environnement et à l’obtention des permis.

La concertation

Le projet fait l’objet d’une concertation préalable encadrée par la Commission nationale du débat public (CNDP).

Pour veiller au droit à l’information et à la participation du public, trois garants ont été nommés par la CNDP. Vous pouvez les contacter par mail tout au long de la concertation :

Walter Acchiardi: [email protected]

Jean-Yves Albert: [email protected]

Bernard Pacory : [email protected]

Plus d’informations sont disponibles sur le site internet de la CNDP : https://www.debatpublic.fr/liaison-electrique-sous-marine-entre-le-maroc-et-le-royaume-uni-pemr-6701

Téléchargez ici l’avis de concertation préalable du public.

Comment en savoir plus et donner son avis ?

Pour en savoir plus et participer sur le Projet d’Energie Maroc – Royaume-Uni, Xlinks organise une série de rencontres publiques et d’ateliers entre le 24 mars et le 10 juin 2025. Retrouvez ci-dessous le détail de ces évènements.

Vous pouvez aussi participer en envoyant vos questions et commentaires via le formulaire en bas de page ou avec les cartes T mises à disposition dans les mairies de villes littorales (Bayonne ; Capbreton ; Lège Cap Ferret ; Lacanau ; Bordeaux ; La Rochelle ; Les Sables d’Olonne ; Saint Nazaire ; Lorient ; Brest ; Belle Ile en Mer – Le Palais ; L’Ile d’Yeu ; Houat ; Saint Pierre d’Oléron ; St Martin de Ré.)

Cliquez ici pour télécharger le dossier de concertation.

Cliquez ici pour télécharger la synthèse du dossier de concertation.

Cliquez ici pour poser vos questions et donner votre avis.

Les rencontres publiques

Des rencontres publiques thématiques sont organisées à Bayonne, La Rochelle, Lorient et en ligne. Pour participer à ces rencontres inscrivez-vous en amont (jusqu’à 48h avant la rencontre) via les liens d’inscription ci-dessous (une jauge limite de 80 à 100 personnes est prévue pour les différents évènements en présentiel).

Retrouvez sur cette page toutes les actualités des rencontres publiques passées et à venir.


Rencontre publique n°1 : réunion d’ouverture de la concertation. Présenter le projet et ouvrir le débat sur les enjeux environnementaux.

Mardi 25 mars 2025
18:00 – 20:00
Salle Amestoya, 14 Av. Benjamin Gomez, 64100 Bayonne

Téléchargez ici le compte-rendu de la rencontre publique

Téléchargez la présentation de la rencontre publique

Retrouvez ici dans les prochains jours la retranscription de l’enregistrement audio de la réunion

Cette première rencontre publique a pour objectif d’ouvrir la démarche de concertation proche de la frontière espagnole et du Gouf de Capbreton. Les enjeux spécifiquement abordés seront la dimension internationale du projet et ses enjeux environnementaux. Il s’agit de présenter et d’échanger sur le projet ses enjeux et la démarche de concertation préalable.


Rencontre publique n°2 : Activités maritimes dont énergies marines renouvelables : quelle cohabitation avec le PEMR ?

Mardi 8 avril 2025
18:00 – 20:00
Espace Encan, Quai Louis Prunier, 17000
La Rochelle

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Cette seconde rencontre publique a pour objectif de présenter le projet dans son ensemble et d’border plus spécifiquement les enjeux liés à l’occupation des fonds marins par différentes activités dont les énergies marines renouvelables et leur raccordement.


Rencontre publique n°3 : PEMR et activités économiques dont pêche: quelles interactions ?

Mardi 22 avril 2025
18:00 – 20:00
Palais des Congrès, Quai Gustave Mansion, 56100 Lorient

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Cette dernière rencontre publique en présentielle reviendra sur le projet dans son ensemble avant de traiter spécifiquement du lien entre le projet et les enjeux de pêche au large, pendant et après la phase de travaux.


Rencontre publique n°4 : Retour sur les grands enjeux de la concertation et présentation et sujets débattus.

Mercredi 28 mai 2025
18:00 – 20:00
En ligne

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Cette dernière rencontre publique a pour objectif de dresser un premier bilan de la concertation et permettre d’aborder les dernières questions et interrogations du public. Il s’agira de présenter les suites de la démarche participative.

Les ateliers

Afin d’approfondir l’enjeu du franchissement du Gouf de Capbreton, trois ateliers sont organisés Pour participer inscrivez-vous en amont (jusqu’à dix jours avant l’atelier) via les liens d’inscription ci-dessous (les jauges étant limitées, votre inscription pourra être confirmée jusqu’à une semaine avant la date de l’atelier).


Atelier 1 : Information et partage de connaissances sur les enjeux du franchissement du Gouf de Capbreton et les scénarios envisagés.

Jeudi 24 avril 2025
17:00 – 19:30
Salle Amestoya, 14 Av. Benjamin Gomez, 64100 Bayonne

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Ce premier atelier a pour objectif d’introduire la démarche et les objectifs des trois ateliers à Capbreton et de présenter les différents scénarios et enjeux relatifs au franchissement du Gouf de Capbreton. Après un premier temps d’information et d’introduction sur le projet et ses enjeux et de partage de connaissances, le porteur de projet partagera les scénarios envisageables pour le franchissement du Gouf. Grâce à différents outils les participantes et participants seront invités à y réagir et à envisager des scénarios complémentaires ou alternatifs.


Atelier 2 : Présentation et élaboration des scénarios envisagés et envisageables pour le franchissement du gouf de Capbreton.

Mardi 6 mai 2025
17:00 – 19:30
Salle Amestoya, 14 Av. Benjamin Gomez, 64100 Bayonne

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Ce second atelier a pour objectif d’approfondir chacun des scénarios envisagés par le porteur de projet et les scénarios alternatifs envisagés par les participantes et participants. Cette séquence pourra être complétée par un vote indicatif sur les différents scénarios en discussion.


Atelier 3 : Elaboration des mesures d’Evitement, de Réduction et de Compensation (ERC) associées aux différents scénarios et conclusion de la démarche.

Mardi 20 mai 2025
17:00 – 19:30

Salle Amestoya, 14 Av. Benjamin Gomez, 64100 Bayonne

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Ce troisième et dernier atelier vient clore la séquence de travail sur le franchissement du Gouf de Capbreton : quels enjeux, quels scénarios et quelles mesures de réduction ou de compensation envisagées pour quelles options ? Il s’agira alors de conclure en permettant aux participantes et participants d’identifier les conditions auxquelles les différents scénarios peuvent être privilégiés les uns par rapport aux autres.

Questions fréquemment posées

Le projet est développé par Xlinks 1 Limited, une société britannique. Le PEMR et financé à ce jour à hauteur de100 millions de livres sterling (soit environ 120 millions d’euros) par des investisseurs internationaux : TAQA, Total Energies, Octopus, GE Vernova et AFC.

Les parcs solaires et éoliens seraient situés dans la province de Tan-Tan, dans le sud du Maroc.

Les questions environnementales, à l’heure de la dégradation des écosystèmes sous-marins sont fondamentales. Xlinks accorde la plus grande importance à ces questions. Les incidences environnementales seront plus précisément évaluées dans le cadre de l’étude d’impact.

La technique d’ensouillage qui serait utilisée est similaire à celle utilisée pour la pose des câbles à fibre optique qui sillonnent déjà le globe. Une fois les câbles ensouillés, ils n’interfèreraient pas avec l’écosystème des fonds marins et ne limiteraient pas les activités de pêche.
Les expertises scientifiques serviront à évaluer les impacts des câbles sur leur environnement. Dans le cadre de l’étude d’impact, des mesures d’Evitement, de Réduction et de Compensation (ERC) seront mises en place.

Le tracé des câbles serait dans un premier temps terrestre, entre le site de production dans la région de Guelmim-Oued Noun au Maroc et le nord-ouest de la ville de Tan-Tan. Il serait ensuite sous-marin sur l’ensemble du parcours jusqu’à son atterrage au Royaume-Uni : depuis la côte marocaine jusqu’au détroit de Gibraltar, puis le long de la côte du Portugal, de l’Espagne et de la France avant de contourner les îles Scilly. Le câble traverserait ensuite les eaux territoriales britanniques avant d’atterrir à Devon, à l’ouest de Bideford.

L’accord de connexion avec le réseau national britannique permettrait au projet d’énergie entre le Maroc et le Royaume-Uni de fournir de l’énergie à partir du début des années 2030.

Le Gouf de Capbreton est un canyon sous-marin qui entaille le plateau continental au sud du Golfe de Gascogne.

Le projet prévoit que la route des câbles franchisse le Gouf de Capbreton, à environ 8 km de la côte, dans les eaux territoriales françaises. La méthode d’installation des câbles dans le canyon est en cours d’étude. Le projet n’installera pas de câbles à terre en France, quel que soit la solution retenue.

Le projet énergétique Maroc-Royaume-Uni s’inscrit dans la stratégie de l’État marocain pour accélérer le développement d’une nouvelle industrie de l’énergie verte, à mettre en œuvre son programme énergétique national et à exporter une partie de ses importantes ressources en énergie renouvelable. Le projet apporterait des avantages économiques substantiels au Maroc, débloquerait des revenus provenant de la location du site pour le gouvernement marocain, créerait des milliers d’emplois directs et indirects de haute qualité pendant la phase de construction et stimulerait un développement industriel substantiel grâce à l’approvisionnement local de différentes technologies d’énergie renouvelable.

En outre, Xlinks a adopté une approche inclusive envers la population locale et veillera, grâce à des programmes de développement socio-économique locaux, à ce que les populations locales bénéficient du projet pendant la construction et à plus long terme.

Vos contributions

Nous ne disposons d’aucune information sur la nature des concertations en cours dans les autres pays et des enjeux connus à cette date. Il n’apparait en effet pas très sain de saucissonner le dossier sans avoir une vue d’ensemble du projet et de son contenu. Plus précisément, nous n’avons aucune information sur les enjeux de la production d’EnR elle-même au Maroc (éolien et PV) et de l’impact sur les milieux (population, écosystèmes terrestres et marins, activités socio-économiques…). Il serait utile de savoir dans quelles conditions scientifiques et démocratiques le projet avance au Maroc. Car tout part de là et on peut s’interroger sur la nécessité d’aller capturer des ressources en Afrique pour les rapatrier au Royaume Uni dans des conditions financières dont nous ignorons tout.

Réponse

Nous vous remercions. Pour répondre à la première partie de votre question, une étude préliminaire a permis d’identifier toutes les contraintes afin de déterminer le tracé ayant le moindre impact pour l’ensemble du trajet du câble. Des études ont ensuite été engagées pour confirmer la faisabilité du tracé et établir un état des lieux de l’environnement. Des études de reconnaissance ont été réalisées dans tous les pays et les études environnementales de base sont terminées en France et au Portugal. En Espagne et au Maroc, toutes les études devraient être achevées en 2025.

Pour ce qui concerne plus précisément le Maroc, Le pays a la chance de disposer d’excellentes ressources éoliennes terrestres et d’une énergie solaire deux fois plus intense qu’au Royaume-Uni.

Ce pays est aujourd’hui à la pointe du développement de projets d’énergie renouvelable innovants à grande échelle et il bénéficie d’une expertise reconnue sur le sujet.
Le projet assurerait une source pérenne de financements et serait bénéfique à la balance commerciale du Maroc. Il contribuerait au développement du secteur industriel des énergies renouvelables, de nombreux composants pouvant être fournis localement. Il pourrait également permettre la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois lors de la construction des parcs solaires et éoliens.

Les permis et autorisations délivrés par le gouvernement marocain sont liés aux travaux de construction des équipements de production et de raccordement à terre, ainsi qu’à l’exportation de l’électricité. Ces études d’impact environnemental et social (EIES) servent à évaluer l’impact potentiel des activités de construction et d’exploitation, à l’instar du processus d’évaluation de l’impact environnemental (EIE) dans l’Union Européenne. Au Maroc comme dans tous les pays, les évaluations environnementales sont réalisées conformément aux normes nationales et internationales les plus élevées.

Sur la partie française proprement dite, il serait utile de savoir pourquoi RTE a tout mis en œuvre pour éviter le Gouf de Cap Breton, alors que cela ne semble pas exigé de X Links.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. La mission de Xlinks est de relier le plus rapidement possible les zones à forte demande énergétique aux zones à forte production d’énergie renouvelable afin de contribuer à la transition énergétique. Le PEMR transporterait 3 600 MW d’énergie renouvelable du Maroc vers le Royaume-Uni d’ici le début des années 2030. Entre le Maroc et le Royaume-Uni, le projet est entièrement maritime afin de minimiser l’impact de l’installation et de permettre à l’énergie renouvelable d’être acheminée aussi rapidement que possible. L’installation de câbles à terre augmente la probabilité d’impacts environnementaux et est beaucoup plus lente que l’installation en mer. Xlinks a réalisé des études marines approfondies afin d’identifier un passage pour traverser le Gouf de Capbreton et est convaincue que les câbles sous-marins peuvent être installés et exploités dans cette zone.

Les solutions envisagées pour le franchissement du Gouf de Capbreton font l’objet de trois ateliers organisés dans le cadre de la concertation préalable (à retrouver sur le site internet du projet : https://xlinks.co/morocco-uk-power-project/france/

Par ailleurs, dans le document de présentation : page 39, dans le § 2.5.2 ‘Reconnaissance en mer’, il y a trois sous-§ : 1) Levés géophysiques préliminaires non intrusifs ; 2)  Etudes géophysiques détaillées non intrusives 3) Etudes géotechniques intrusives.

Pour les deux premières, qui sont donc « non intrusives », on y lit que des autorisations ont été délivrées à cet effet (respectivement 2023 et janvier 2024). En revanche, pour la troisième, qui est intrusive, on ne parle pas d’autorisation. Par qui ces autorisations ont-elles été délivrées ? Peut-on connaitre ces autorisations ? Comment se les procurer ?

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Toutes les études “non-intrusives” (géophysiques) et “intrusives” (géotechniques et environnementales) ont été approuvées par le préfet maritime de Sud Atlantique (PREMAR). Par ailleurs, une autorisation temporaire d’occupation des sols (AOTs) a été accordée par le Préfet des Landes et le Préfet de la Gironde.

Le projet INELFE a finalement traversé le gouf de Capbreton par la terre engendrant nuisances et refus de la population. La procédure de définition de la trajectoire terrestre de passage du câble à durée longtemps et est onéreuse au vu des freins locaux. Elle perturbe grandement la vie de ce coin des Landes. Quelle garantie à le projet X links de passer par l’océan sous ou dans le gouf de Capbreton ?

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Le projet en France est un projet de câble sous-marin. Il n’y a pas de passage prévu sur terre. Xlinks a réalisé des études maritimes approfondies afin d’identifier un passage pour traverser le Gouf de Capbreton et est convaincue que les câbles sous-marins peuvent être installés et exploités dans cette zone. Xlinks travaille avec des experts du secteur comme l’Ifremer pour l’aider à concevoir l’installation des câbles.

Les solutions envisagées pour le franchissement du Gouf de Capbreton font l’objet de trois ateliers organisés dans le cadre de la concertation préalable (à retrouver sur le site internet du projet : https://xlinks.co/morocco-uk-power-project/france/

Notre cabinet [Segu] a collaboré avec xlinks maroc sur la partie gestion des déchets du site. Quelle option a été finalement choisie ? Tri-compostage in-situ ou autre ?

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Cette décision devra être prise en consultant les entrepreneurs concernés une fois qu’ils auront été désignés.

Merci de fournir les informations concernant 1/ la puissance transitée en MW.

Réponse

Cette puissance est de 3600 Megawatt.

Merci de fournir les informations concernant 2/ la puissance des ondes en microteslas.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Le câble sous-marin utilise la technologie CCHT (Courant continu à haute tension) : le courant est stable et n’est pas alternatif. Cela signifie que les champs électromagnétiques (CEM) qui en résultent sont aussi stables. Nous évaluons que les câbles émettront 79 microteslas, ce qui est proche du champ électromagnétique naturel de la Terre. Cette émission s’atténue rapidement et à 30 mètres, le champ électromagnétique n’est plus détectable. Aucun champ électrique n’est généré par les câbles car toute l’électricité est isolée à l’intérieur des câbles.

Merci de fournir les informations concernant 3/ les études d’impact santé publique.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Xlinks prend la santé et la sécurité très au sérieux. Le risque pour la santé publique sera déterminé dans le cadre de l’étude d’impact sur l’environnement, mais à ce stade, il n’y a pas de raisons évidentes de penser que la santé publique sera affectée. Le projet sera semblable aux autres projets de courant continu haute tension (CCHT) opérant dans les eaux françaises, par exemple l’interconnexion et la nouvelle interconnexion France-Angleterre : IFA, IFA2 ou encore l’interconnexion entre la Grande-Bretagne et l’Irlande : Greenlink.

Merci de fournir les informations concernant 4/ les effets « cocktail » entre cette ligne et les lignes RTE FRANCE ESPAGNE.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question.Afin d’éviter la zone de tir le long de la côte landaise, la Défense française nous a demandé d’installer nos câbles sous-marins à proximité de l’interconnexion d’Inelfe. Nous sommes en communication avec RTE pour comprendre exactement où les câbles d’Inelfe seront installés et pour s’assurer que les deux projets peuvent coexister avec succès. Nous pensons que les câbles d’Inelfe seront installés avant que Xlinks ne commence la construction et nous ne prévoyons donc pas d’impacts cumulés des deux projets.

Merci de fournir les informations concernant 5/ l’étude certifiant la capacité de XLinks de franchir le gouf.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Le projet en France est un projet de câble sous-marin. Il n’y a pas de passage prévu sur terre. Xlinks a réalisé des études marines approfondies afin d’identifier un passage pour traverser le Gouf de Capbreton et est convaincue que les câbles sous-marins peuvent être installés et exploités dans cette zone. Xlinks travaille avec des experts du secteur comme l’Ifremer pour l’aider à concevoir l’installation des câbles.

Les solutions envisagées pour le franchissement du Gouf de Capbreton font l’objet de trois ateliers organisés dans le cadre de la concertation préalable (à retrouver sur le site internet du projet : https://xlinks.co/morocco-uk-power-project/france/

Merci de fournir les informations concernant 6/ les plans B envisageaient si XLINKS ne peut franchir le gouf.

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Le projet en France est un projet de câble sous-marin. Il n’y a pas de passage prévu sur terre. Xlinks a réalisé des études marines approfondies afin d’identifier un passage pour traverser le Gouf de Capbreton et est convaincue que les câbles sous-marins peuvent être installés et exploités dans cette zone.

Les solutions envisagées pour le franchissement du Gouf de Capbreton font l’objet de trois ateliers organisés dans le cadre de la concertation préalable (à retrouver sur le site internet du projet : https://xlinks.co/morocco-uk-power-project/france/

j’ai posé une question sur le fonctionnement de la sécurité par fibre optique.

Je ne comprends pas par quel principe la fibre optique peut sans capteurs spécifiques couplés envoyer une information sur la surchauffe localisée d’un câble, sa rupture, son endommagement partiel…

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Le câble à fibre optique est un câble standard, commercialisé, qui sera installé avec chaque faisceau de câbles électriques. Les navires, les ancres, les équipements de chalutage et les défaillances du câble lui-même génèrent des ondes acoustiques (bruit) qui ont un effet sur le signal à l’intérieur du câble à fibre optique. L’équipement situé à chaque extrémité du câble à fibre optique analysera les informations afin d’identifier exactement l’endroit du câble où le son a été détecté, ce qui permettra de localiser tout problème pouvant faire l’objet d’une enquête.

Vous affirmiez sur le internet que ce projet allait avoir de l’intérêt pour la France parce que du courant serait réinjecté depuis le Royaume-Uni dans le réseau français, et que ça ferait baisser le coût du prix de gros de l’énergie en France. C’est une affirmation de camelot, car seuls 5% des échanges d’énergie entre les deux pays vont du Royaume-Uni vers la France, et la plupart du temps le prix de gros est 1,5 fois plus élevé au Royaume-Uni qu’en France). Qu’en est-il ?

Réponse

Nous vous remercions pour cette question. Nous sommes convaincus que le projet peut avoir d’importants avantages environnementaux et économiques pour la France. La France vise à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 et nous espérons que le projet pourra contribuer indirectement à cet objectif en soutenant l’alimentation par le Royaume-Uni d’énergie renouvelable à la France via l’interconnexion électrique existante et future entre les deux pays. Nous estimons que le projet pourrait contribuer à une réduction de 0,8 % des émissions annuelles de dioxyde de carbone (CO2) liées à l’énergie en France.

La modélisation réalisée par l’AFRY (Société de conseil en gestion de l’énergie) suggère que le projet entraînera, au cours de sa première année d’exploitation, une réduction de 5,9 % des prix de gros de l’électricité en France. Le bénéfice total du projet pour les consommateurs français entre le début des années 2030 et 2055 est estimé à environ 11,7 milliards d’euros. Nous pensons que l’industrie maritime française bénéficiera de la phase de construction. Les ports locaux seront utilisés par les navires qui installeront, surveilleront et procéderont à l’ensouillage des câbles. Xlinks est aussi en discussion avec des entreprises privées dans le cadre d’appels d’offres pour les principaux contrats de construction.

Plus d’informations

Si vous avez d’autres questions ou que vous souhaitez plus d’information, contactez-nous en complétant ce formulaire. Votre contribution sera prise en compte durant le la concertation préalable, entre le 24 mars et le 10 juin 2025.